Remue-Méninges à GIF
dans le cadre du CGA
vendredi 30 août 2024
mardi 27 août 2024
mardi 20 août 2024
PLANNING 2024/2025
mercredi
18 septembre 2024 |
mercredi
02 octobre 2024 |
mercredi 16 octobre 2024 |
mercredi 06 novembre 2024 |
mercredi 20 novembre 2024 |
mercredi 04 décembre 2024 |
mercredi 18 décembre 2024 |
mercredi 08 janvier 2025 |
mercredi 22 janvier 2025 |
mercredi 05 février 2025 |
mercredi 05 mars 2025 |
mercredi
19 mars 2025 |
mercredi 02 avril 2025 journée des bénévoles |
mercredi 09 avril 2025 |
mercredi 30 avril 2025 |
mercredi
14 mai 2025 |
mercredi 04 juin 2025 |
mercredi 18
juin 2025
jeudi 4 juillet 2024
mercredi 26 juin 2024
Derniere réunion de la saison 2023-2024
Une nouvelle année commencera le 18 septembre avec Jean Pierre et Bernard
Un grand merci pour la jolie demoiselle !
Voici la photo de groupe et pour les absent(e) s une petite vidéo rigolote prise par Martine
Nous sommes quelques-un(e) s à partir pour d'autres aventures mais nous resterons en contact ! 😁
jeudi 6 juin 2024
les 10 ans du RM II
voici quelques photos souvenirs du 31 mai au petit moulin de Cernay :
photos prises par Martine L. ... ou avec son teléphone !
mercredi 22 mai 2024
mercredi 27 mars 2024
mercredi 20 mars 2024
mercredi 13 mars 2024
BAUDELAIRE - l'albatros
L'Albatros est le deuxième poème de la deuxième édition (1861) du recueil Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Ce poème appartient à la section « Spleen et Idéal ». Il comporte quatre quatrains en alexandrins à rimes croisées, alternativement féminines et masculines.
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
mercredi 28 février 2024
un poème ... qui est aussi une chanson - LA TENDRESSE
a écouter :
https://youtu.be/fcaIamIU8U0?
à lire - et - a apprendre ?
Auteurs: Noël Roux
Compositeurs: Hubert Giraud
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un coeur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos coeurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
samedi 10 février 2024
Les vendanges
Victor de Laprade
Né à Montbrison le 13 janvier 1812 et mort à Lyon le 13 décembre 1883.
Poète, homme de lettres et homme politique français.
Professeur à la faculté des Lettres de Lyon, élu à l'Académie française au fauteuil d'Alfred de Musset en 1858 et
député du Rhône de 1871 à 1873.
Ses poésies sont inspirées par Chateaubriand et Lamartine
Les Vendanges
Hier on cueillait à l’arbre une dernière pêche,
Et ce matin voici, dans l’aube épaisse et fraîche,
L’automne qui blanchit sur les coteaux voisins.
Un fin givre a ridé la pourpre des raisins.
Là-bas voyez-vous poindre, au bout de la montée,
Les ceps aux feuilles d’or dans la brume argentée ?
L’horizon s’éclaircit en de vagues rougeurs,
Et le soleil levant conduit les vendangeurs.
Avec des cris joyeux ils entrent dans la vigne ;
Chacun, dans le sillon que le maître désigne,
Serpe en main, sous l’arbuste a posé son panier.
Honte à qui reste en route et finit le dernier !
Les rires, les clameurs stimulent sa paresse.
Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse !
Presqu’au milieu du champ, déjà brille, là-bas,
Plus d’un rouge corset entre les échalas.
Voici qu’un lièvre part ; on a vu ses oreilles.
La grive au cri perçant fuit et rase les treilles.
Malgré les rires fous, les chants à pleine voix,
Tout panier s’est déjà vidé plus d’une fois,
Et bien des chars, ployant sous l’heureuse vendange,
Escortés des enfants, sont partis pour la grange.
Au pas lent des taureaux, les voilà revenus,
Rapportant tout l’essaim des marmots aux pieds nus.
On descend, et la troupe à grand bruit s’éparpille,
Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille,
Près des ceps oubliés se livre des combats.
Qu’il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats,
Préludant par des pleurs à de folies risées,
Tout empourprés du jus des grappes écrasées.