mercredi 23 octobre 2019

Yvette "notre rivière"

Présentation de la Vallée de l’Yvette

La rivière Yvette est un cours d'eau non domanial, affluent de l’Orge et sous-affluent de la Seine qui coule dans la vallée de Chevreuse à travers les départements des Yvelines et de l'Essonne, dans la région Île-de-France.
Elle prend sa source à Levis-Saint-Nom, où une statue y symbolise son emplacement, à une altitude de 174 m et se jette dans l’Orge à Epinay-sur-Orge à une altitude de 36 m.





Longue de 39,3 km, la rivière possède un bassin-versant occupant 286 km2 sur 2 départements et comptant 17 affluents.

Au total, l’Yvette et ses affluents représentent plus de 105 km de cours d'eau.

 Dans les Yvelines
  • Le Rû de Pommeret
  • Le Rû des Vaux de Cernay
  • L’Ecosse Bouton
  • La Goutte d’Or
  • Le Montabé
  • Le Rhodon
 Dans l’Essonne
  • La Mérantaise
  • Le Vaugondran
  • Le Vaularon
  • Le Vatencul
  • Le Ruisseau du Coq
  • Le Rû des Glaises
  • Le Rû du Paradis
  • Le Rû de Chauffour
  • L’Amoyard
  • Le Rû du Bief
  • Le Rouillon



lundi 21 octobre 2019

la clé des champs de J. Charpentreau

La clé des champs

On a perdu la clé des champs!
Les arbres, libres, se promènent,
Le chêne marche en trébuchant,
Le sapin boit à la fontaine.

Les buissons jouent à chat perché,
Les vaches dans les airs s'envolent,
La rivière monte au clocher
Et les collines cabriolent.

J'ai retrouvé la clé des champs
Volée par la pie qui jacasse.
Et ce soir au soleil couchant
J'aurai tout remis à sa place.

Jacques CHARPENTREAU

mercredi 9 octobre 2019

Liste des abbesses


Cette liste incomplète présente les abbesses de l'abbaye du Val-de-Gif entre les xiie et xviiie siècles


Eremburge (1180-1203)
Cécile (1203-1226)
Rantie (1226-1238)
Béatrix I (1238-…)
Mabilie (…-…)
Philippa (…-1280)
Isabelle de Saint-Aubin (1280-1312)
Élisabeth (1312-…)
Azélipde (…-1332)
Jeanne I de Seyne (1332-1356)
Jeanne II de Saint-Mars (1356-1361)
Jeanne III Annette (1361-1362)
Irène de Voisins (1362-1370)
Beatrix II d'Argenteuil (1370-1382)
Alix de Damiette (1382-1386)
Jeanne IV d'Aunoy (1386-1391)
Odeline la Buveuse (1391-1415)
Jacqueline la Salvaresse (1415-1423)
Marguerite I Carroussy (1423-1452)
Marguerite II la Picarde (1452-1453)
Jeanne V de Réauville (1453-1467)
Marguerite III d'Orouër (1467-1476)
Jeanne VI de Sully (1476-1479)
Jeanne VII de La Roue (1479-1480)
Marguerite III d'Orouër (1480-1482)
Jeanne VII de La Roue (1482-1487)
Hélie de Forges (1487-1493)
Florence de Forges (1493-1506)
Jeanne VIII de Francières (1506-1517)
Antoinette I Augier (1517-1527)
Marguerite I de Saint-Benoît (1527-1529)
Marguerite II Gouge (1529-1537)
Hélène Brûlart de Sillery (1537-1543)
Jeanne IX Boullard (1543-1544)
Jeanne X de Blosset (1544-1571)
Jeanne XI de Carnazet (1571-1584)
Antoinette II de La Béraudière (1584-1600)
Françoise I de Miée de Guespré (1600-1610)2,3,4.
Magdeleine I de Montenay de Garencières de Baudémont (1610-1612)
Magdeleine II de Mornay de Villarceaux (1612-1638)
Magdeleine III de Mornay de Villarceaux (1638-1653)
Catherine de Morant du Mesnil-Garnier (1653-1654)
Françoise II de Courtilz de Boyon (1654-1669)
Magdeleine IV Hurault de Cheverny (1669-1675)
Anne I Victoire de Clermont de Monglat (1675-1701)
Anne II Éléonore-Marie de Béthune d'Orval (1701-1733)
Marie-Anne-Françoise de Ségur de Ponchat (1733-1749)
Louise-Elisabeth-Henriette Feydeau de Courcelle (1749-1758), prieure
Jeanne-Marie de Walles (1758-1779), prieure
Françoise de Villicy de Tourville (1779-1785), prieure
Union avec l'abbaye de Sainte-Périne de Chaillot 1785-1789 : Angélique-Marie Baudon de Mony, dernière abbesse.



vendredi 4 octobre 2019

Juliette Adam

extrait - (source wikipedia)

née le 4 octobre 1836, Juliette Lambert, fille d’un médecin de province, le docteur Jean-Louis Lambert, épouse à 16 ans l'avocat Alexis La Messine et commence à écrire sous ce nom. Séparée en 18592 puis veuve en 1867, elle signe Juliette Lamber et épouse en 1868, l'avocat Edmond Adam de 20 ans son aîné, député de la gauche républicaine. Elle s’impose dans le Paris du lendemain de la défaite de 1871 qui voit la République s’installer progressivement.
Son salon du 23, boulevard Poissonnière, puis, à partir de 1877, du 190, boulevard Malesherbes, dont Léon Gambetta est le grand homme, est un foyer actif d’opposition à Napoléon III et devient l’un des cercles républicains les plus en vue. S’y retrouvent Adolphe Thiers, Émile de Marcère, Charles de Freycinet, Eugène Pelletan, Gabriel Hanotaux, Edmond About, Louis Blanc, Alphonse Daudet, Camille Flammarion, Georges Clemenceau, l'éditeur Jules Hetzel, le poète Sully Prudhomme, Émile de Girardin, Gustave Flaubert, Louis de Ronchaud, Gaston Paris, Victor Hugo, Guy de Maupassant, Ivan Tourguéniev, Aurélien Scholl ou le Grec Dimítrios Vikélas. Lorsque tombe le Second Empire, c’est parmi les familiers de ce cercle que se recrutent les hommes de gouvernement. Femme d’influence, Juliette Adam se veut l’incarnation de « la Grande Française », déterminée à rendre à la France abaissée son rang en Europe, jusqu’au bellicisme et à la xénophobie. Elle sera notamment l’apôtre d’une alliance avec la Russie.
Amie de George Sand, de Julie-Victoire Daubié et de Marie-Anne de Bovet3, elle se détache de Gambetta lorsqu’il accède à la présidence de la Chambre et se tourne vers la littérature. En 1879, elle fonde La Nouvelle Revue4, qu'elle anime pendant vingt ans,. Elle y publie notamment les premiers romans de Paul Bourget ou Le Calvaire d'Octave Mirbeau. Elle encourage également les débuts littéraires de Pierre Loti, d'Alexandre Dumas fils5 et de Léon Daudet.
Conduite par une santé prétendument chancelante, qui ne l’empêchera pas de vivre presque centenaire, elle découvre Golfe-Juan où elle achète, en 1858, un terrain pour y construire une villa nommée « Les Bruyères », lançant la vogue de cette station balnéaire.
Le 5 août 1882, elle achète, à Gif-sur-Yvette, le domaine de l’Abbaye, où elle vit de 1904 jusqu’à sa mort en 1936.
Elle fait partie du premier jury du prix Vie Heureuse, l’ancêtre du prix Femina créé, en 1904, par des femmes de lettres comme la comtesse de Noailles, Séverine, Daniel Lesueur, Jean Bertheroy, etc.
Convertie au catholicisme en 1905, elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (54e division)

quelques Hommages
Le roman Pêcheur d'Islande de Pierre Loti lui est dédié avec la mention : « Hommage d'affection filiale ».
Un collège8,9 et une rue de Gif-sur-Yvette portent le nom de Juliette Adam.
Une avenue de Golfe-Juan et une rue de sa ville natale de Verberie ont également reçu son nom.
Une rue de Chauny porte son nom de naissance, Juliette Lambert (avec un « t »).
Paris lui a rendu hommage en attribuant, par un arrêté du 5 juin 1897, son nom de plume, Juliette Lamber (sans « t »), à une rue du 17e arrondissement.
Une rue de Brive-la-Gaillarde lui rend hommage (arrêté de 1936).