jeudi 30 avril 2020

la Bièvre - célébrité

Vera Moore (1896-1997)
Pianiste et concertiste virtuose.




Au 2 rue Léon Blum à Jouy-en-Josas, a vécut Vera Moore, 
pianiste et concertiste virtuose qui acquit une réputation internationale 
dans les années 1920-30.
Elle fut l’amie du sculpteur Brancusi.

mercredi 29 avril 2020

la Bièvre - célébrités

Jane Avril (1868-1943)
L'une des danseuses les plus célèbres du Moulin Rouge.
La silhouette de Jane Avril nous est encore familière grâce au peintre Toulouse-Lautrec
 qui la prit très souvent comme modèle pour ses affiches.
 La danse et en particulier le french cancan lui permettent de faire 
une grande carrière et de fréquenter le Tout-Paris de la Belle-Époque. 
Elle se retire à Jouy-en-Josas, au 29 rue Jean Bauvinon (maison privée).




lundi 27 avril 2020

EINSTEIN


Bien qu’il ait passé la plus grande partie de sa vie à résoudre des problèmes d’une infinie complexité, Albert Einstein n’aurait probablement pas aimé être confiné comme nous le sommes. Une bonne balade à vélo l’aidait mieux à réfléchir que de passer des heures enfermé dans un laboratoire ou dans une salle de classe. Car le plus grand génie du XXème siècle n’avait rien d’un premier de la classe, c’était le cancre qui rêvait le nez en l'air.


LA SUITE :

https://mailchi.mp/d3d899f3bd7f/einstein?e=564a73e289

samedi 25 avril 2020

samedi 18 avril 2020

Denise Jallais - Week-end


Week-end


Et si tout à coup
La mer existait quelque part
Pour toi
Et pour moi
Une mer pour effacer les marais
Et clapoter sur nos mains

Tu écoutes les chevaux de mer
Ils écrasent le sable
J’invente le matin
Je cours pieds nus sur ta bouche
Tu rattrapes mon âme
Tu chasses les crabes
Ils viennent grésiller sous ta paume
Tu les chasses encore
L’odeur du vent
Te lèche et te griffe

Et si tout à coup
La mer existait quelque part
Pour toi
Et pour moi

Il n’y a jamais de maisons
Mais du sel
Des charrettes de varech
Des étoiles recroquevillées
Des flaques-mirages
Qui reculent avec ton ombre et la mienne
Si pareilles
Si pareilles
Que l’on nous prend pour deux frères

Et si tout à coup
La mer existait quelque part

Tu prendras la barque
Et tu rames
Les vagues sont creusées
Par ton poids et le mien
Je te parle
Les mots se coupent
Nous partageons les noyaux
Tu dors
Je crie
L’odeur nous dessine
Les oiseaux nous pêchent
Tu es nivelé par le vent
Je suis nivelée par le vent

La mer est là
Quelque part

Denise Jallais

samedi 11 avril 2020

le chant des oiseaux - 4





Fuligule milouin




et voici tous les oiseaux ! vous pouvez les voir en grand et les écouter chanter

https://www.chant-oiseaux.fr/alphabetique/



BON WEEK-END en musique !

vendredi 10 avril 2020

le chant des oiseaux-3




Le pigeon caracoule, jabotte, roucoule.




Le pinson fringote, ramage, siffle.




La tourterelle gémit

jeudi 9 avril 2020

le chant des oiseaux -2




La corneille babille, craille, criaille, graille.




Le merle appelle, babille, flûte, siffle.



La pie agasse, bavarde, jacasse, jase.




mercredi 8 avril 2020

le chant des oiseaux - 1

 
 La mésange zinzinule





Le moineau  chuchote, pépie.




Le corbeau  croasse, graille.







mardi 7 avril 2020

pour vous


Bonjour cher et chères amies de Remue-Méninges,

En d'autres temps plus propices, nous aurions été ensemble pour partager, remuer nos Méninges,

Nous pensons spécialement à ceux pour qui c'est plus difficile

Essayons chacun et chacune de faire pour le mieux à notre place

Dans notre univers de verdure, de chants d'oiseaux nous pouvons encore nous évader..Pause au soleil...

Gardons le lien, donnons nous de nos nouvelles, partageons... un poème, une phrase, un texte , des idées , comment vous vivez.. N'hésitez pas à demander de l'aide,  à téléphoner....Téléphone, sms et mails si précieux moyens de communiquer

Pour ceux qui le souhaitent ,ce blog est pour vous

Ce petit texte arc en ciel est aux couleurs de nos humeurs, que la couleur puisse l'emporter sur le gris..

.A bientôt de vos nouvelles

Avec beaucoup d'amitié

Claudine et Sylvie

un peu de calcul !

envoyer par Martine L




et par Martine C



il y a des prénoms ....... !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

lundi 6 avril 2020

semaine HAÏKU

je vous propose d'écrire tous les jours un

 HAÏKU


Petit poème de dix-sept syllabes, en trois vers (respectivement de 5, 7 et 5 syllabes), le haïku fut l'un des genres poétiques privilégiés de la littérature japonaise classique. Reposant sur une extrême concision formelle et usant parfois de l'humour pour suggérer un sentiment et non l'exprimer, il évoque en général un paysage ou un état d'âme.

DU HAÏKAÏ AU HAÏKU

Le haïku dérive d'une autre forme poétique japonaise plus ancienne, le haïkaï (abréviation de haïkaï no renga), qui désignait initialement un type de poème divertissant né des joutes poétiques et construit comme un bref dialogue. L'aspect humoristique était l'une des caractéristiques fondamentales du haïkaï, dont le sens premier était « plaisant ». Aussi le haïkaï autorisait-il une certaine liberté de ton, qui le distinguait des autres genres poétiques, où étaient cultivés avant tout l'élégance et le raffinement.
Le haïkaï était composé d'une « introduction » (hokku) de 17 syllabes (5/7/5), suivie de plusieurs versets de 14 et 17 syllabes. Apparu au xvie siècle, le haïkaï s'épanouit avec Yamazaki Sokan et Arakida Moritake avant d'être cultivé par de nombreux maîtres. Il atteignit son apogée au xviie siècle avec Matsuo Basho. À partir du xviiie siècle, sa mode commença à décliner au profit d'une nouvelle forme poétique, le haïku.
Contraction de haikaï no hokku, le haïku correspond en fait au premier verset du haïkaï, qu'il remplaça progressivement. Au xviie siècle, Basho Matsuo le cultivait déjà et au siècle suivant Yosa Buson s'imposa comme l'un des maîtres du genre. Le haïku acquit véritablement son autonomie au xixe siècle avec Masaoka Shiki.

LE HAÏKU DANS LA LITTÉRATURE OCCIDENTALE

Dès la fin du xixe siècle mais surtout à partir du xxe, plusieurs poètes occidentaux cherchèrent à transposer dans leur langue l'esprit du haïku. L'enthousiasme suscité par cette forme poétique japonaise s'inscrivait dans le même sens que la percée du japonisme dans les arts picturaux. Genre poétique oriental pourtant difficile à adapter, le haïku séduisait par son exotisme mais surtout par son extrême brièveté (« parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense » disait Charles Baudelaire) et sa très forte valeur suggestive. Après les « poésies-flash » de Blaise Cendrars, les recueils de haïku occidentaux les plus célèbres sont ceux de Paul Éluard (Pour Vivre ici, 1920) et de Paul Claudel (Cent Phrases pour éventails, 1942). Les poètes dada en firent aussi un mode d'expression privilégié ; Francis Ponge y vit un genre apte à exprimer la résistance des mots.
Aux États-Unis, le haïku se développa principalement autour des poètes du mouvement « imagiste » (Ezra Pound) qui appréciaient son pouvoir évocateur. Par ailleurs, les écrivains de la « beat génération » (Allen Ginsberg, Jack Kerouac) renouvelèrent le genre en en faisant une forme propre à l'expression de la modernité.

samedi 4 avril 2020

a vous de dessiner !!!


c'est une petite fille assise sur un banc au milieu de l'image
elle a un torchon sur les genoux et des pommes de terre
le sol est un carrelage noir et blanc
derrière elle un muret  avec à droite une cruche
 et a gauche un moulin a café


jeudi 2 avril 2020

Foujita à Villiers le bâcle


Maison-atelier Foujita : le voeu de l'artiste exaucé
Français d’origine japonaise, Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968) est un des plus célèbres artistes de l’École de Paris, tant par son art que par son sens de la fête ou ses liens d’amitié avec Picasso, Modigliani, Soutine, Chagall. Il incarne l’image du dandy des Années folles.
En 1960, il acquiert une petite maison du XVIIIe siècle, située à Villiers-le-Bâcle en Essonne et la transforme pour en faire sa résidence-atelier. Elle sera sa dernière demeure.
En 1991, sa veuve, Kimiyo Foujita en fait don au Conseil départemental de l'Essonne, qui a exaucé le vœu de l’artiste en permettant la conservation et l’ouverture au public de ce lieu de culture unique en Ile-de-France, trait d’union entre l’Orient et l’Occident.
L’empreinte d’un génie aux multiples talents
La maison-atelier du peintre Foujita, protégée au titre des Monuments Historiques,  offre un aperçu de l’œuvre de l’artiste, notamment une grande peinture murale, travail préparatoire au décor de la Chapelle Notre-Dame-de la Paix à Reims.
Labellisée « Maison des Illustres », cette demeure, avec son jardin, ses pièces d’habitation au décor singulier, choisi ou réalisé par Foujita, ou encore son atelier, invite à pénétrer dans l’univers d’un artiste aux multiples facettes, peintre mais également graveur, illustrateur, céramiste, photographe



https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/maison-atelier-foujita-a-villiers-le-bacle






mercredi 1 avril 2020

1er AVRIL

MAIS QUAND ET QUI A INVENTÉ LE POISSON D’AVRIL ?


Il existe un certain flou et pas mal de mythes autour des origines du Poisson d’avril. Si la tradition festive qui veut que l’on se livre à des farces (ou que l’on fasse l’objet de farces) remonte à l’antiquité avec par exemple la fête des fous dans l’Europe médiévale, l’explication la plus couramment reprises par les médias date du XVIème siècle et s’inscrit dans la réforme calendaire sous le règne du roi Charles IX. L’année qui démarrait alors aux alentours du 1er avril à l’époque (elle débutait même à différentes dates en fonction des provinces !) aurait connu un changement d’entame l’avançant au 1er janvier. Période qui marque le rallongement des journées alors que mars, lui, symbolise le printemps.

Pour ce qui est des blagues et des farces associées à cette date, on prétend que bon nombre de personnes eurent bien des difficultés à s’adapter au nouveau calendrier, certain n’étant tout bonnement pas au courant du changement et continuaient alors à célébrer la nouvelle année 4 mois après tout le monde (ben ouais ni le JT, ni internet n’existaient à l’époque). De là seraient nées les moqueries et les farces par l’intermédiaire de quelques plaisantins qui prirent plaisir à semer le doute dans l’esprit des moins bien informés en continuant à offrir des présents et de faire la fête autour de la date du 1er avril.

POURQUOI LE CHOIX DU POISSON ?



Là encore, il existe une foultitude d’explications. Certaines avancent l’usage dans de nombreux pays d’ouvrir ou bien de clore la saison de pêche le 1er avril. Les pêcheurs avaient donc un grand nombre de chance de faire un carton (s’ils tombaient après la période de reproduction/réintroduction) ou bien au contraire de connaitre un terrible bide (en tombant avant la période de réintroduction). En cas de pêche infructueuse, on leur offrait alors un hareng pour se moquer d’eux. S’en suivit une habitude populaire qui consistait à accrocher discrètement un véritable poisson aux vêtements de l’infortuné pêcheur bredouille dont les vêtements larges de l’époque l’empêchaient de le repérer tout de suite.



Mais le signe zodiacal du Poisson ou la correspondance de la date du 1er avril avec celle de la fin du Carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, semblent des explications bien plus probables pour justifier l’association du poisson avec le mois d’avril.



LE POISSON D’AVRIL À TRAVERS LE MONDE
En plus de la France, la tradition de consacrer une date aux farces et moqueries existe dans de nombreux pays. Si les allemands ont leur Aprilscherz et les anglais leur April Fool’s Day (l’idiot d’avril), on retrouve également cette coutume jusqu’aux Pays-Bas, la Belgique, le Canada, mais également l’Italie, les Etats Unis, la Suisse ou bien encore l’Espagne, le Mexique, l’Amérique Latine et même le Japon ! Chez nos amis les anglais, les blagues ne durent que jusqu’à midi. En Ecosse, il faut redoubler de vigilance car il est possible d’être victime de farces le 1er mais également le 2 avril ! Au Mexique l’unique blague consiste à subtiliser le bien d’un ami. On lui offre alors généralement des sucreries et un petit mot pour l’informer qu’il s’agit d’une vilaine blague.